De vieux arguments pour voler au secours des nouveaux OGM


Suite à une initiative de plusieurs associations réunies au sein du Collectif de l’Appel de Poitiers, lequel a d’abord saisi le Conseil d’Etat en 2015, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a, le 25 juillet 2018, statué que les produits des nouvelles techniques de manipulation génétique (nouveaux OGM) sont soumis aux obligations de l’UE en matière d’évaluation des risques, d’autorisation, de traçabilité et d’étiquetage, au même titre que les OGM transgéniques.

A ce jour, cet arrêt de la CJUE n’est toujours pas mis en œuvre en France, ainsi que partout ailleurs dans l’UE, et les défenseurs inconditionnels de ces technologies — et notamment les industries semencières — mènent un travail de sape pour obtenir une modification de la réglementation européenne afin que tous ces nouveaux OGM viennent grossir la catégorie des OGM cachés, et puissent ainsi être cultivés et commercialisés dans la plus grande opacité mais en toute légalité.

Pour justifier l’absence de nécessité de règlementer les nouveaux OGM, les partisans inconditionnels de ces technologies ressortent les faux-argments qu’ils avaient déjà largement utilisés contre la règlementation des plantes transgéniques.

Dans un article publié sur Bastamag, Christian Vélot démonte ces arguments.

lire aussi : https://www.bastamag.net/OGM-caches-plantes-transgeniques-pesticides-sante-etiquetage-lanceur-d-alerte-christian-velot

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